La Bonne Échappée

Une chronique quotidienne du Tour de France 2024

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Par Gus Delaf
4 juil. · 1 mn à lire
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Monte au nez à Dijon : aérodynamisme ou moutarde

Tour de France 2024 - Résumé de l'étape 6

Le Tour arrivait à Dijon aujourd’hui, et comme l’étape n’a présenter que très peu d’interêt, je me contenterais de me fendre d’une mauvaise référence à la ville d’arrivée. Dylan Groenewegen s’impose au sprint de justesse devant Philipsen et Girmay. Après un sprint parfaitement lancé par le champion du monde, Jasper Philipsen passe encore à côté de la victoire à Dijon, de quoi lui faire monter la moutarde au nez. Il serait bien inspiré d’utiliser les nouvelles lunettes du vainqueur du jour. En effet, depuis le départ de Florence, le néerlandais porte des lunettes qui lui cache le bout du nez, opération marketing ou gain aérodynamique ? A l’arrivée, il devance - la photo finish à déjà fait le tour du monde - de justesse ses adversaires. Le haut niveau se joue à des détails, c’est peu être celui là. On répondra donc les deux à la susdite question. Nul doute que l’on retrouvera sûrement cet été quelques fêtards branchés avide de techno sous substances porter ses lunettes à des fins purement esthétique. En attendant, ce débat de binocle aura le temps de polariser les avis des observateurs. Chapeau à Mads Pedersen qui a sprinté malgré sa chute d’hier. Il nous aura rappelé qu’on peut trouver une référence cinématographique à chaque étape : le voir traverser les plaines de bourgogne à toute berzingue complètement amoché c’était Mads Max, la route furieuse.

C’est une tendance sur cette édition, les échappés n’ont plus le coeur à l’ouvrage sur les étape de plaine. Dommage pour le suspens, quand on sait qu’à chaque grand tour, au moins une échappée bat le peloton su une étape réservée sur le papier aux sprinters. Asgreen l’an dernier, Thomas sur le Giro. Mais le cyclisme moderne est de plus en plus calculateur, et le principe de ces échappées suicides est justement de ne pas calculer. Bon courage au jury de la combativité pour les étapes à venir, qui va donc être le plus combatif d’un cyclisme ou l’on ne se bagarre plus… Si je joue au vieux con ce n’est pas tellement parce que je le pense vraiment, c’est surtout pour rentrer une chronique de plus de 100 mots, mais quand même un peu…

Demain, contre la montre individuel, épreuve très excitante mais qui ne relève pas de la course en ligne. Il n’y aura donc pas de chronique, à moins qu’un bon jeu de mot tombe du ciel lors du chrono, ou qu’on bon coureur tombe du siège de son vélo.